Réflexes archaïques

Les réflexes archaïques (ou primitifs) et posturaux 

Les réflexes archaïques sont des mouvements automatiques, involontaires, déclenchés par des stimuli sensoriels spécifiques. Ils apparaissent dès la vie intra-utérine et se développent selon un ordre précis. La présence de ces réflexes chez le bébé indique un bon développement du système nerveux central. C’est pourquoi ces réflexes sont notamment contrôlés dès la naissance et lors des rendez-vous chez le pédiatre ou le médecin. Les réflexes archaïques et posturaux sont à la base du bon développement moteur, cognitif et émotionnel.

Voici des exemples de réflexes :

– réflexe de paralysie par la peur ;

– Réflexe d’attachement

– réflexe de Moro ;

– réflexe de succion ;

– réflexe des points cardinaux ;

– réflexe palmaire et plantaire ;

– réflexe de babinski ;

– réflexe tonique asymétrique du cou ;

– réflexe tonique symétrique du cou ;

– réflexe spinal de galant ;

– réflexe de parachute, …

Lorsque le réflexe est actif, des séries de mouvements involontaires et répétés permettent à l’enfant de l’intégrer. Une fois cette intégration effectuée, il pourra passer à un nouvel apprentissage. La majorité de ces réflexes est intégrée avant 1 an. Si un réflexe n’est pas correctement intégré, il persiste au lieu d’être inhibé et pourrait alors créer certaines difficultés (il manque encore de données scientifiques fiables pour l’assurer de manière formelle).

Exemples de facteurs pouvant affecter l’intégration des réflexes archaïques :

  • Problèmes durant la grossesse (immobilisation, choc émotionnel, …),
  • Difficultés durant l’accouchement (tels que forceps, ventouse, césarienne,…) ;
  • Utilisation de youpala, sur-utilisation de matériel de puériculture (transat…) ;
  • Exposition prolongée aux écrans (télé, tablettes, téléphone, …)
  • Manque de mobilité,
  • Chocs physiques ou émotionnels…

Cette persistance des réflexes pourrait alors perturber les apprentissages de l’enfant, qui va devoir trouver des stratégies posturales de compensation.

Voici quelques exemples de difficultés que pourrait rencontrer un enfant lors de la persistance de certains réflexes :

  • Difficultés à se concentrer ;
  • Difficultés lors de la tétée,
  • Sommeil difficile,
  • Position assise en W
  • Comportement compulsif
  • Faible compréhension en lecture ;
  • Tient son crayon très serré et avec force ;
  • Ecriture très irrégulière ;
  • Hypersensibilité, profil HP,
  • TDA/H, Trouble du Spectre Autistique,
  • Trébuche et tombe fréquemment ;
  • Marche sur la pointe des pieds ;
  • Est dérangé par les étiquettes et/ou les textures des habits ;
  • Hypersensibilité émotionnelle, tactile, auditive ;
  • Énurésie persistante…

Bien sûr, toutes ces difficultés ne sont pas forcément liées à la persistance de réflexes, un examen médical en premier lieu doit être fait pour écarter un diagnostic médical.

Comment intégrer les réflexes ?

Cela est possible à tout âge grâce à la plasticité du cerveau. Après l’identification des réflexes non intégrés (suite à un bilan des réflexes) et selon le défi à atteindre et l’âge de l’enfant, des jeux, pressions douces et bercements sont proposés. Des exercices pratiqués quotidiennement (quelques minutes par jour) et pendant plusieurs semaines peuvent aider à poursuivre la méthode à la maison et modeler en douceur ces réflexes actifs.

Un travail complémentaire en ostéopathie pourra aider pour relâcher les tensions globales du corps et rendre pérennes les bénéfices corporels. Il nous arrive régulièrement de conseiller cette pratique aux parents des enfants que nous recevons au cabinet, car bien que cette pratique manque encore de preuves scientifiques, de nombreux parents nous rapportent des bienfaits.

 

Ainsi, Aurélie Gourouvin, praticienne formée à l’intégration des réflexes archaïques, intervient parfois au sein de notre cabinet.

https://www.reflexes-primitifs.com/

N’hésitez pas à la contacter pour plus d’informations.